Ted 2 (comme son nom l’indique) est la suite du film Ted sorti en 2012. A l’époque, c’était frais et inédit, avec un excellent sujet et des gagas en pagaille. Bien sûr, c’était un peu lourdaud, Seth MacFarlane n’étant pas connu pour son humour très fin. Qu’importe, les gags étaient bons, on passait un bon moment.
Alors, qu’en est-il de cette suite ?
Ted 2 reprend les personnages quelques années après le premier volet : John (Mark Wahlberg) a quitté Lori (Mila Kunis). Ted est très amoureux de Tami-Lynn et se marie avec elle. Mais voilà : d’après l’état américain, Ted ne peut pas être considéré comme une personne, et n’a donc aucun droit. Il est viré de son boulot, le mariage est annulé et ne peut pas adopter un bien, puisqu’il est un bien. Ted et John décide d’attaquer l’état américain en justice et se voient représentés par une avocate inexpérimentée Samantha Jackson (
Gollum Amanda Seyfried). A eux 3, ils iront jusqu’à New-York trouver le meilleur avocat en droit civil tout en fumant de l’herbe à pleins poumons.
Bon, c’est pas du niveau du 1. On suit les aventures débiles de nos héros qui ne doutent de rien et font des trucs totalement illogiques et irresponsables. Mais on est dans un film, donc tout est permis. Les gags irrespectueux qui sont la patte de Seth MacFarlane sont légions (mettre un bout de cookie dans la raie d’un aveugle, pour ne prendre que cet exemple), ce qui change des comédies bien sages auxquelles Hollywood nous a habitué.
Ok, je suis bien d’accord, on n’a pas affaire à du grand cinéma et le film est bourré de défauts: Donny, le personnage interprété par Giovanni Ribisi (bien trop rare à l’écran ces dernières années) est bâclé, il n’est là que pour apporter une ombre de méchanceté bien tiède à l’ensemble du film. La fin happy end est un peu cucul et bien trop lisse pour être raccord avec l’esprit du film. La participation au ComicCon est totalement inutile et un mauvais prétexte à un rebondissement du film.
Il reste que c’est bien joué et que malgré un humour un peu vulgaire et des situations un peu trop téléphonées, on s’amuse et on suit avec intérêt les aventures de nos improbables amis.